zondag 5 januari 2014

Getatoeëerd


Blijkbaar waren tatoeages vroeger in onze streken niet zo wijdverspreid. Volney, in de vroege jaren tachtig van de achttiende eeuw op reis door Egypte en Syrië, vindt het fenomeen van de getatoeëerde medemensen blijkbaar interessant genoeg om het uit te leggen aan zijn Europees lezerspubliek en om meteen enige duiding te geven. Het is, vernemen we, in eerste instantie iets van pelgrims, van moslims en christenen:
"... plusieurs mêmes, afin d'être reconnus pour tels, se font graver sur la main, sur le poignet ou sur le bras, des figures de croix, de lance et le chiffre de Jésus et Marie. Cette gravure douloureuse et quelquefois périlleuse (j'ai vu un pélérin qui en avait perdu le bras, parce qu'on avait piqué le nerf cubital), se fait avec des aiguilles dont on remplit la piqûre de poudre à canon, ou de chaux d'antimoine. Elle reste ineffaçable: les Musulmans ont la même pratique; et elle se retrouve chez les Indiens, chez les sauvages, et chez les peuples anciens, toujours avec un caractère religieux; parce qu'elle tient à des usages de religion de la première antiquité."
C.F. Volney, Voyage en Egypte et en Syrie, 1787. 

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